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საქართველოს პრეზიდენტმა სალომე ზურაბიშვილმა საქართველოს პარლამენტს "საგანგებო მდგომარეობის შესახებ" ბრძანება დასამტკიცებლად წარუდგინა
მოგესალმებით, ბატონო პარლამენტის თავმჯდომარევ,
პატივცემულო დეპუტატებო! |
La Présidente Salomé Zourabichvili soumet au Parlement, pour approbation, une ordonnance de prorogation de l'état d'urgence Monsieur le Président du Parlement, Distingués députés, Je veux avant tout vous souhaiter de joyeuses Pâques. Le Christ est ressuscité! Je voudrais exprimer mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu leurs membres pendant la pandémie, car nous avons eu une nouvelle perte aujourd'hui. Permettez-moi également de remercier une fois de plus notre population, qui a pris en considération la situation actuelle dans le pays, les risques possibles et a donné l'exemple d'une grande conscience civique. Cela fait exactement un mois que nous nous sommes réunis ici et, conformément à l'article 71 de la Constitution, nous avons déclaré l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire géorgien. Grâce à l'état d'urgence, nous avons réussi à contrôler la situation dans toute la mesure du possible et à protéger le pays des complications extrêmes au premier stade de la propagation. Ce résultat est directement lié aux décisions opportunes et efficaces des autorités géorgiennes, à la coordination bien organisée de toutes les agences gouvernementales et aux efforts diligents de nos médecins. Par conséquent, je pense qu'il n'est pas admissible qu'en ces temps, malgré le dévouement de nos médecins et de l'ensemble de notre personnel médical, des remarques offensantes soient faites à leur sujet. Cela ne nous ressemble pas. Le fait que nous ayons maintenu des jusqu'à présent des pourcentages bas, par rapport à d'autres pays, Nous avons reçu des éloges internationaux bien mérités. Ceux-ci sont le résultat des efforts déployés dans tous les domaines. Ma conversation avec Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, en est également un exemple. Il a salué les décisions prises par les autorités géorgiennes contre COVID-19. Il a particulièrement souligné que les mesures primaires prises avaient conduit au succès de la première phase. Nous Pouvons en être fiers. Cependant, alors que nous attendons l'étape la plus active de la pandémie, quel que soit notre principal succès, nous ne pouvons pas nous en contenter. Nous ne pouvons pas baisser la garde. Au contraire, nous savons tous que la propagation interne qui a déjà commencé aggravera la situation. Il est essentiel de maîtriser la vitesse des infections internes afin de ne pas surcharger le système de santé. Il est important de pouvoir traiter chaque patient ayant de sérieux besoins médicaux, d'avoir des lits disponibles, comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Compte tenu de tout cela, l'extension de l'état d'urgence est essentielle pour garder la situation sous contrôle. C'est pourquoi nous sommes réunis ici. Nous devons être unis au sujet de cette décision, comme nous l'avons été il y a un mois, car notre société doit comprendre à quel point il est crucial de gérer cette deuxième phase avec autant de succès que nous l'avons fait lors de la première. Il ne saurait y avoir d'opinions controversées sur la prolongation de l'état d'urgence. Nous devons faire confiance à nos médecins et experts du système de santé et être guidés par les recommandations internationales et leur pratique. Certains d'entre nous ont immédiatement exigé un plan anti-crise. Nous convenons tous de la nécessité de ce plan, mais une telle demande tout à fait légitime ne devrait pas être une raison d’entraver la prolongation de l’état d’urgence. Aujourd'hui n'est le temps du populisme et des fausses promesses. Sortir de la crise actuelle sera difficile et compliqué Personne, même les pays les plus riches, pays beaucoup plus riches que nous, n'a prévu ni ressources financières, ni plans d'action d'urgence miraculeux et complexes pour sortir de cette crise. Aujourd’hui, le fait que la Géorgie soit parvenue et ait été l'une des premières à s'adresser aux organisations financières internationales et autres organisations partenaires est d’une importance capitale. En réponse à nos étapes décisives, nous avons obtenu un premier flux massif d'aide financière, et c’est sur cette base qu’un plan de gestion de crise est en cours d'élaboration. Nous espérons que le gouvernement présentera un tel plan dans les prochains jours, et j'espère qu'il répondra aux besoins de nos citoyens et de nos entreprises, qui ont besoin d'une aide urgente de l'État. Nous devons tous être prêts à être solidaires. Je considère qu'il est nécessaire de maintenir l'état d'urgence en vigueur aujourd'hui, afin de réduire la pression de la crise socio-économique et d'atténuer ses effets sur notre population, car une levée rapide des limitations pourrait entraîner des dangers intempestifs et majeurs, tels qu’une nouvelle flambée, selon laquelle nous serions obligés de durcir encore plus les mesures. Nous n'avons pas le droit de commettre une telle erreur. Par conséquent, sur la soumission du Premier ministre géorgien et conformément à l'article 71 de la Constitution géorgienne, j'ai rendu une ordonnance sur la déclaration de l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire géorgien pour empêcher la propagation massive de la nouveau coronavirus (COVID-19) et pour éviter la menace imminente pour la vie et la santé de notre population. Selon cette ordonnance, l'état d'urgence restera en vigueur jusqu'au 22 mai 2020. Le décret existant sera valable pour la même période et ne prévoit aucune limitation supplémentaire. En prenant cette décision, nous donnons à notre pays la possibilité de franchir avec succès la voie difficile, jusqu'à la fin de la lutte. À ce jour, nous avons pris des mesures exemplaires; nous avons réussi à maintenir l'état d'urgence, qui n'a pas dépassé sa portée. Les restrictions n'ont pas affecté, par exemple, la liberté d'expression et des médias; il restreint de façon minimale (par rapport à d'autres pays) les droits de l'homme, à savoir le droit de circulation et de rassemblement. De plus, tout est fait pour que la prorogation de l'état d'urgence n'ait aucun impact négatif sur l'adoption en temps opportun des modifications constitutionnelles, et donc sur le calendrier électoral et sur notre chemin démocratique. Je suis convaincue que nous réussirons à montrer au monde qu'il est tout à fait possible qu'un petit État puisse donner l’exemple non seulement pour surmonter cette crise sanitaire, mais aussi pour sortir de la crise économique avec de nouveaux potentiels. En attendant, il peut montrer un excellent exemple de solidarité. Ce sera notre véritable victoire pour tous. |
President Salome Zourabichvili Submits Order on Extension of State of Emergency to Parliament for Approval
Mr. Speaker of Parliament,
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